Le premier vignoble du domaine a été planté en 1476, au lieu-dit La Lobeyra, sur des terres appartenant à la famille Guilloche depuis 1398. Dans la période 1510-1550, de nombreuses terres sont acquises par Pierre de Guilloche et son fils Jean de Guilloche. Dame Roquetaillade, héritière de la famille Guilloche, vend La Louvière en 1618 à Arnaud de Gascq, abbé de l'abbaye de Saint-Ferme. Il fait don du domaine en 1620 à Notre Dame de Miséricorde. A cette époque, la propriété est en mauvais état, mais elle est restaurée par les moines. Sous la direction des moines, des vins rouges et blancs sont produits pendant la première partie du XVIIe siècle et envoyés aux clients de Picardie, d'Angleterre et des Flandres.
En novembre 1789, à la suite de la Révolution française, l'Assemblée nationale a confisqué tous les biens de l'église, y compris le domaine de La Louvière. Après la confiscation, les biens sont vendus aux enchères et La Louvière est achetée par le négociant en vin bordelais Jean-Baptiste Mareilhac en 1791. Marheilhac fait également construire un château moderne pour le domaine. Le château, dont l'architecte est François Lhote, a été classé monument historique en 1991.
La famille Mareilhac reste propriétaire du domaine pendant la majeure partie du XIXe siècle. De 1911 à 1944, La Louvière devient la résidence d'Alfred Bertrand-Taquet, qui est également maire de Léognan de 1919 jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, La Louvière est laissée à l'abandon pendant une longue période. En 1965, La Louvière est rachetée par André Lurton, qui entreprend la restauration du château et du vignoble.
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