Description
Le Champagne Brut Réserve Polisy d'André Beaufort tire son nom du département de l'Aube, dans la Côte des Bars, où les raisins Pinot Noir et Chardonnay proviennent de vignobles situés sur un sol de type argileux et cultivés en agriculture biologique, à l'aide de produits homéopathiques et d'aromathérapie. Après les vendanges manuelles, les raisins sont pressés et le moût décanté pendant 12 heures dans des récipients spéciaux, afin que les parties les plus grossières se déposent au fond. La fermentation spontanée a lieu par parcelles dans des cuves en acier et des fûts en bois. Afin de ne pas utiliser une dose trop importante d'anhydride sulfureux, les Beaufort préfèrent réaliser la fermentation malolactique, toujours spontanée, pour leurs vins de base. La seconde fermentation en bouteille se fait selon la méthode champenoise et le vin reste sur lies pendant 24 mois. L'habileté avec laquelle les vins sont dégorgés à la volée par Beaufort est tout simplement unique, non pas pour le plaisir, mais parce que c'était la technique utilisée par leurs ancêtres dans la région de Champagne. D'une manière particulière, le maître de chai a la possibilité de sentir ses vins, presque comme s'ils étaient ses propres enfants, dans leur phase de maturation en respirant l'arôme qu'ils expriment lorsque la bouteille vient d'être dégorgée. De cette façon, il peut comprendre, en participant à leur élévation, comment les comprendre pleinement et affiner les arêtes à travers les différents dosages.
Récompenses

Parfum

Couleur

Goût
Servir à :
06 - 08 °C.
Longévité :
10 - 15 ans

- Bouteilles produites: 1.969
Au total, les proportions d'encépagement Champenois, sont d'environ un tiers pour chacun des trois cépages. A noter de façon anecdotique, d'anciens cépages comme L'Arbanne et le Petit Meslier qui ne sont plus utilisés aujourd'hui, mais encore possibles. En ce qui nous concerne, notre origine de "grand cru de noir" nous a toujours poussé à préférer le Pinot Noir, qui représente plus des 3/4 de notre surface, le reste étant occupé par le Chardonnay. C'est pourquoi, nos champagnes sont qualifiés de puissants, mais quelques fois aussi font références à des arômes de Chardonnay.
A la suite d'allergies, en 1969, causées par l'emploi de produits chimiques de synthèse, nous avons dû rechercher d'autres traitements pour nos vignes en préservant notre santé. C'est pourquoi, depuis 1971, nous cultivons nos vignes en protégeant l'environnement dont nous faisons partie. Pour défendre le microcosme que nous avons conservé dans nos parcelles, nous avons dû lutter contre la pollution par hélicoptère contre laquelle aucun organisme pour l'agriculture biologique ne nous a soutenus (Arrêt N°1 85 du 17 Février 1988 de la Cour d'Appel de Reims). Puis, après avoir été dans les pionniers de l'agrobiologie, nous avons protesté contre le paiement des contrôles. Il semble assez paradoxal de payer pour ne pas polluer. Mais n'étant que peu suivis par d'autres, et face à la pression commerciale, nous avons dû céder pour n'être reconnus qu'en reconversion en 1994. Dans le même contexte, aujourd'hui s'installe tout un commerce de la dépollution ou du recyclage, auquel nous devons être vigilants pour que ceux qui ont pollué et polluent encore, ne soient pas les mêmes qui profitent de ce nouveau marché ... à bon entendeur!
Excluant les désherbants, nous devons procéder à des binages superficiels pour limiter la concurrence des mauvaises herbes sans affecter les racines de la vigne. Nous remplaçons les engrais chimiques par un compost végétal fabriqué sur l'exploitation et complété de poudre d'os de boucherie et de farine de sang (cycle plus naturel que dans l'alimentation du bétail). Ce compost, épandu sur toute la surface du sol, entretient la quantité d'humus nécessaire à la vie et constitue un écran maintenant l'humidité plus longtemps en cas de sécheresse. L'érosion est pratiquement nulle, car le sol, bien aéré par le compost, par le travail mécanique et par les organismes vivants tels que les vers de terre (en quantité suffisante), possède une très grande perméabilité qui facilite le ravitaillement des nappes phréatiques (inondations et sécheresses seraient ainsi minimisées si tous cultivaient la terre ... )
Le soin de la plante. Les travaux s'étalent toute l'année. En Février ou Mars, hors des périodes de gelées, intervient la taille, réglementée, qui tend à limiter le rendement (peine perdue pour certains utilisateurs d'engrais chimiques!) pour obtenir une meilleure maturité et une plus grande qualité ; puis le liage des charpentes de la vigne.
Début juin, nous rassemblons par des fils de fer parallèles les rameaux qui, durant l'été, sont cisaillés plusieurs fois. Vers la mi-Juin, nous pouvons évaluer la récolte d'après la floraison (si tout va bien). Les principales maladies cryptogamiques auxquelles nous devons faire face, et causant de grands dégâts sont le mildiou et l'oïdium. Pour cela, l'agrobiologie interdisant les fongicides de synthèse, tolère les sels de Cuivre et le Soufre. Cependant, ces produits possèdent une certaine toxicité entraînant un déséquilibre de la faune. C'est pourquoi, depuis 1974, nous expérimentons les huiles essentielles qui limite l'évolution des champignons parasites, et depuis 1980, nous explorons le domaine de l'homéopathie. Mais il faut bien avouer que dans certaines années difficiles au plan climatique, la nature se montre maître chez elle. Nous avons quand même quelques réussites sur le plan de la faune, en effet nous n'intervenons quasiment pas contre les insectes parasites, l'équilibre de cette faune nous paraît suffisant pour limiter les dégâts causés par eux. Le début des vendanges a lieu environ cent jours après la pleine fleur, soit de la mi-septembre à début Octobre. La Date est fixée par arrêté préfectoral, mais nous tenons compte surtout de la maturité. En agrobiologie, la récolte est moins importante. Les premières années de reconversion, nous avons baissé d'un tiers les rendements, et aujourd'hui, les aléas climatiques nous entraînent dans des rendements en dents de scie, pouvant aussi bien faire presque autant que les autres, et ne récolter que le dixième l'année suivante. D'une façon générale les grosses pertes ont lieu directement et indirectement lors des gelées printanières qui fragilisent la vigne pour son début de végétation, la rendant très sensible aux maladies cryptogamiques. Lire la suite


Name | Andre Beaufort Champagne Polisy Brut Nature Reserve |
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Type | Blanc biologique vin mousseux méthode classique - champenois pas dosé |
Denomination | Champagne AOC |
Size | 0,75 l |
Alcohol content | 12.0% par volume |
Grape varieties | 80% Pinot Nero, 20% Chardonnay |
Country | France |
Region | Champagne |
Vendor | Andre Beaufort |
Story | En 1969, André Beaufort se découvre une allergie aux produits de synthèse, ce qui lui permet de s'engager dans la voie non conventionnelle de l'agriculture biologique. |
Origin | Six hectares et demi de vignes en Champagne, en partie Grand Cru à Ambonnay et en partie à Polisy dans l'Aube, n'ont reçu aucun traitement |
Soil composition | Le travail du sol (binage) et l'utilisation de compost végétal et animal permettent de maintenir l'humus nécessaire à la vie. Depuis de nombreuses années, Beaufort expérimente l'homéopathie et l'aromathérapie pour lutter contre la résistance aux maladies fongiques comme le mildiou, minimisant ainsi l'utilisation du cuivre et du soufre (tolérés par la discipline biologique). je fais personnellement des mélanges et des dilutions de plantes et d'huiles essentielles", précise Jacques Beaufort. L'érosion est pratiquement nulle car le sol, grâce au compost, au travail mécanique du sol et à la présence d'organismes tels que les vers de terre, est perméable et bien drainé, ce qui facilite l'enrichissement des nappes phréatiques (minimisant les effets des inondations et des sécheresses). Afin de ne pas utiliser d'herbicides mais de contenir les mauvaises herbes, le sol est travaillé avec une houe, en veillant à ne pas endommager les racines des vignes. Les sols sont enrichis avec du compost végétal produit sur l'exploitation et enrichi avec des farines animales. Cette préparation est répartie sur l'ensemble des vignes, les protégeant ainsi de la sécheresse et contribuant à maintenir la quantité d'humus nécessaire à l'activité biologique du sol. |
Production technique | Les principales maladies fongiques sont le mildiou et l'oïdium. Pour les traiter, le cahier des charges biologique autorise l'utilisation du cuivre et du soufre. Cependant, ces produits ont une certaine toxicité qui crée un déséquilibre pour la faune. C'est pourquoi, depuis 1974, les Beaufort expérimentent l'utilisation d'huiles essentielles qui limitent le développement des maladies, et depuis 1980, ils explorent le domaine de l'homéopathie. Cependant, il faut reconnaître que lors de certaines années climatiquement difficiles, la nature affirme sa suprématie. Les pertes les plus importantes se produisent au printemps à cause du gel, qui affaiblit la vigne et la rend plus sensible aux maladies fongiques. Une centaine de jours après la floraison, les vendanges commencent, de mi-septembre à début octobre. La date est fixée par arrêté préfectoral, mais les Beaufort évaluent surtout la maturité. Dans les vignes, le travail se fait tout au long de l'année. En février et mars, après les gelées, les travaux de taille commencent afin de contenir les rendements et d'obtenir une meilleure maturité. Au début du mois de juin, les branches du vignoble sont attachées à des fils de fer parallèles, puis, au cours de l'été, elles sont taillées à plusieurs reprises. Vers la mi-juin, après la floraison, les rendements de l'année peuvent être évalués. En agriculture biologique, la production est plus faible. Dans les premières années de conversion, les rendements ont chuté d'un tiers. Particularité : les vins sont toujours dégorgés "à la volée", non par folklore, mais parce que Beaufort, en respirant à nouveau le vin de chaque bouteille, peut le comprendre et le parfaire. L'enlèvement du dépôt (dégorgement) se fait à la main "à la volée" après environ un mois d'agitation "remuage" sur le "pupitre" pour faire converger le "fond" vers le col de la bouteille. Au cours de ce processus, le vin est oxygéné, ce qui contribue à son développement. Cette oxygénation doit cependant être limitée pour éviter les phénomènes d'oxydation indésirables |
Wine making | Les raisins sont pressés immédiatement après la récolte. Le moût s'écoule du pressoir dans les cuves de décantation où il séjourne pendant au moins 12 heures afin que tous les éléments solides se déposent. Le moût est ensuite soutiré dans des fûts ou des cuves où se déroule la fermentation alcoolique déclenchée par les levures indigènes. Lorsque la fermentation est terminée et que l'on obtient un vin tranquille, un soutirage est effectué pendant l'hiver. Afin de ne pas utiliser trop de SO2, on laisse la fermentation malolactique se déclencher spontanément au printemps. Cette seconde fermentation désacidifie légèrement le vin, c'est pourquoi de nombreuses maisons le réacidifient, alors que Beaufort pense qu'après tout "chacun a son style". C'est à ce moment-là qu'a lieu la mise en bouteille, avec ajout de sucre de canne non raffiné ou de moût de raisin concentré et de levures naturelles. |
Aging | Les bouteilles restent ainsi pendant des mois ou des années. La législation champenoise impose un minimum de quinze mois pour un non millésimé et de trois ans pour un millésimé. Mais un champagne millésimé commence à s'épanouir au moins après cinq ans sur ses lies. C'est à ce moment-là que l'on ajoute la "liqueur d'expédition", à base de jus de raisin concentré, pour obtenir le Brut, le Demi Sec ou encore le Doux. |
Allergens | Contains sulphites |