Terra Costantino

À Contrada Blandano, le vin est produit depuis l'époque de la colonisation grecque et s'est développé sous les Romains, qui ont légué les palmenti, ces structures qui, à cette époque lointaine, utilisaient déjà la gravité pour franchir les nombreuses étapes nécessaires pour que le raisin devienne du vin. Sur le petit domaine de la famille Costantino, il existe encore un "palmento", portant des inscriptions datant de 1699, qui témoigne d'une activité séculaire, une activité vouée à l'autosuffisance jusqu'à ces dernières années, lorsque Dino a décidé de changer de cap et de miser sur la qualité, suivi par son fils Fabio, au nom de son attachement à la terre, comme il le dit : "Nous écoutons les raisins, nous sentons la terre, nous caressons les vignes. Quand le soleil tape, quand les nuits froides soufflent sur les sarments, quand les couleurs des feuilles changent, nous sommes là. Mais le vin, nous ne le faisons pas. Le vin, ici, c'est l'Etna qui le fait", et c'est en accord avec cet axiome que le protocole biologique a été choisi pour gérer l'unique parcelle d'environ 10 hectares, située entre 450 et 550 mètres d'altitude, à Contrada Blandano, qui constitue le patrimoine de l'exploitation. Des sols volcaniques sur lesquels seuls les cépages de l'Etna sont autorisés, avec le Nerello pour les raisins rouges et le Carricante et le Catarratto pour les blancs. Les plantations les plus anciennes sont conduites en buisson, avec une densité d'environ 8000 pieds par hectare, qui se réduit à environ 4000 pour les plantations plus récentes en cordon éperonné. Dans la cave, l'arrivée de Luca D'Attoma a donné une nouvelle impulsion à la recherche de la qualité, en optant pour le traditionnel grand tonneau pour les deux vins de Blandano, qui doivent malheureusement attendre le nouveau millésime après la belle performance soutenue, pour les deux, avec 2014. Au lieu de cela, seul l'acier est utilisé pour les vins blancs et rosés, et le ciment et le tonneau pour le rouge de la ligne DeAetna. Ce nom tend à indiquer "une philosophie avant un vin", en fait il est tiré du titre d'un livret de 1496 dans lequel le futur cardinal Pietro Bembo discute de la conformation du volcan après un voyage en Sicile.