Pongràcz

Téméraire, brillant et parfois provocateur, Desiderius Pongrácz était un comte de l'aristocratie hongroise au sang bleu. Il a choisi de vivre sa vie comme un homme de la terre en poursuivant une carrière dans la viticulture. Après avoir obtenu son diplôme de l'Académie hongroise d'agriculture en 1944, Desiderius Pongrácz s'est engagé dans la cavalerie de l'armée hongroise au lieu de retourner au domaine familial. Peu après la capitulation de la Hongrie, il a été capturé par les Russes qui avançaient. Pendant près de dix ans, il a travaillé comme prisonnier de guerre dans les tristement célèbres camps de travail de Sibérie, d'abord comme bûcheron, puis dans les dangereuses mines de cuivre sibériennes. Il attribuera plus tard à ces années tortueuses de travail et de solitude le mérite de lui avoir inculqué l'ardeur à vivre qui deviendra la marque de son caractère. Finalement, une fois la guerre terminée et sa patrie sous l'emprise de l'Union soviétique, Desiderius Pongrácz est libéré et se retrouve en Hongrie. Dans le chaos de l'insurrection hongroise, il décide de fuir et de jeter son dévolu sur l'Afrique après avoir obtenu un poste de directeur de ferme en Namibie grâce à ses relations avec la noblesse européenne. En 1958, il s'installe dans la région viticole de Stellenbosch, où il travaille comme directeur de ferme avant de rejoindre l'institut de recherche Nietvoorby, sous la direction du Dr Piet Venter, en 1963. Pendant son séjour à l'institut de recherche, il a obtenu une maîtrise en sciences agricoles à l'université de Stellenbosch.